L'épopée d'une belle moniale

El Gwendolyn naquit dans la belle Ascalon, capitale de savoir et d’élégance. Son père, Le Roi Adelbern, ne lui porta pas beaucoup d’attention, tout tourné qu’il était vers son fils aîné : Le Prince Rurik, futur héritier de la famille et sur qui reposait tous les espoirs paternels. Quant à sa mère, sa douce mère, elle aimait tendrement sa fille cadette, petite beauté blonde au visage délicat. L’enfant passait son temps à flâner auprès des pièces d’eau du domaine familial, à rêvasser au son mélodieux des cascatelles.

Mais derrière ce visage empreint de douceur et de sérénité se cachait un caractère rebelle. Ses rêvasseries l’entraînaient souvent sur le terrain de la révolte. Car, ce qui l’insupportait le plus était le fait que son frère, sous prétexte d’être le garçon, avait droit à tous les égards et toutes les responsabilités. Elle, parce qu’elle était une fille, ne pouvait espérer mieux que se marier au-dessus de sa condition. Or, cela ne l’intéressait nullement. Elle ne rêvait que de connaissances ésotériques, de voyages exotiques, d’aventures passionnantes. Le mariage avec un noble ne pouvait satisfaire son inextinguible soif de nouveauté.

Puis un jour, l’annonce tomba comme un couperet : son père lui avait désigné un fiancé. Elle le rencontra lors d’un bal organisé par un petit baron sans envergure. L’homme, était âgé d’une quarantaine d’années et possédait une grande fortune et beaucoup d’influence au sein du royaume. Le père d’El Gwendolyn espérait que ce mariage ouvrirait grand les portes de la gloire pour son fils ; quant au fiancé, il avait entendu parler de la beauté de la jeune fille, ayant tout juste atteint son quinzième printemps. Tous les partis étaient satisfaits, mais c’était sans compter sur le caractère indomptable qu’El Gwendolyn cachait derrière ses traits angéliques.

Elle avait appris, à force de laisser traîner ses oreilles sans rien dire, que l’Académie d’Ascalon formait la future élite de l’Armée ascalonienne. Là, le rang ou le sexe importaient peu. Seuls comptaient la volonté ou le courage. Mais pour pouvoir y entrer, il fallait d’abord prouver sa valeur. Dès le lendemain du bal devant sceller son destin, elle partit sur les routes sillonnant le voisinage d’Ascalon, aidant qui en avait besoin. Pour ses parents, elle allait simplement se promener et ramasser des fleurs.

Ses patrouilles l’amenèrent bien vite à l’Abbaye d’Ashford, où elle rencontra la communauté monacale, et plus particulièrement frère Menhlo. Ces hommes et ces femmes, si paisibles, si aimants, si simples et si fiers plurent immédiatement à El Gwendolyn qui se mit à admirer sans condition le mélange détonnant de compassion et d’esprit combattif qui caractérisait les moines. Appuyée par les frères Menhlo, Grazden et Paulus, elle obtint vite son entrée à l’Académie, toujours en cachette de sa famille.

Et le jour où elle entra dans le prestigieux établissement, il était trop tard pour faire marche arrière. Son père, eut beau faire des pieds et des mains, il ne put récupérer l’ingrate. Car tout élève accepté au sein de l’Académie était placé sous l’exclusive autorité de ses dirigeants et abandonnait ainsi son ancienne vie. El Gwendolyn avait réussi à s’extirper de sa condition tant exécrée, elle était parvenue à déjouer son destin tout tracé de jeune fille à marier. Sa vie s’ouvrait sur d’autres horizons remplis d’aventures et de turbulences.

Deux ans plus tard, les Charrs attaquèrent le royaume d’Ascalon et détruisirent cette brillante civilisation en ce qui fut ensuite appelé la Fournaise. El Gwendolyn, la moniale instruite en châtiment et guérison commença alors sa vie d’héroïne…

YEEESSS TROP COOL

encore encore encore , j'veuuuuux une suiiiite, /bave. C'est l'intro ça, faut du sang, un duel avec son crétin de frère, un papa démoniaque qui pète un wat ???
ok ok je me calme , c'est toi la narratrice

GG je kiffe ton RP

Un jour, El Gwendolyn voulut se reposer après une quête particulièrement ardue et traumatisante. Comptant se relaxer et retrouver un peu de ses origines, elle retourna au Sanatorium, bien triste copie de l’Abbaye d’Ashford où elle avait fait ses classes.

Avant la Fournaise, le lieu majestueux de sérénité s’élevait avec fierté dans la douce campagne. A présent, tout n’est plus que ruines et désolation… Oh, le silence et le calme sont toujours là, mais ils sont d’une autre nature : ils sont aujourd’hui synonymes d’oppression, de terreur et de mort. Cependant, le Sanatorium restait aux yeux d’El Gwendolyn un refuge, cachant en son sein le sanctuaire de la douce Dwayna, déesse de la vie et de l’air, aimée des moines et moniales.

Ne supportant plus la vue pitoyable des réfugiés de passage, El Gwendolyn préféra s’isoler afin de méditer. Elle avait juré fidélité à Dwayna, à lui vouer sa vie. Toute empreinte de ses connaissances et de la philosophie de ses frères, elle décidai d’offrir à la déesse la chose qu'elle appréciais le plus en elle : sa sagesse.

Puis, elle parti sur les routes, en quête de personnes à aimer et aider, jusqu’à ce qu'elle rencontre L Ment Ta Liste. Il la prit à son service et ils sont devenuent amis même plus amants. Elle avait alors 20 ans, et appréciait tout le monde à la manière d’une grande sœur soucieuse du bien-être de chacun sauf lui, elle l'aimait sincèrement . Ces deux la étaient bel bien devenu inséparables. Ils se mirent en quête afin d'améliorer le court de l'histoire.